LES 7 PAROLES DE JÉSUS SUR LA CROIX

Quelles sont les 7 paroles de jésus sur la croix ? C’est ce que nous allons abordons tout long de cet article.

Christ Jésus est mort sur la Croix pour racheter l’humanité, pour nous sauver de nos péchés à cause de son amour pour nous. Comme indiqué dans les évangiles de Matthieu, Marc, Luc et Jean dans la Sainte Bible, Jésus-Christ a été raillé, méprisé et torturé dans le prétoire. Condamné à mort par Ponce Pilate, il a porté sa croix sur la Via Dolorosa à Jérusalem jusqu’au Calvaire, a été cloué sur la croix et pendu entre deux criminels de droit commun. Il a subi une fin indescriptible, rappelée par l’Église le Vendredi Saint de la Semaine Sainte.

On peut méditer sur la Passion du Christ en réfléchissant à ses Sept Paroles sur la Croix ou par une dévotion connue sous le nom de Chemin de Croix.

Lorsque les pèlerinages religieux en Terre Sainte ont pris fin avec l’occupation de Jérusalem au Moyen Âge, une dévotion populaire connue sous le nom de Chemin de Croix a surgi pendant le Carême rappelant les événements de la Passion, de la Crucifixion et de la Mort de Jésus. La tradition comprend quatorze stations principalement le long de la Via Dolorosa, chaque méditation commençant par la prière : « Nous t’adorons, ô Christ, et nous te louons, car par ta Sainte Croix, tu as racheté le monde. Les stations de la croix sont : (1) Pilate condamne Jésus à mort ; (2) Jésus prend sa croix ; (3) Il tombe la première fois ; (4) Jésus rencontre sa triste mère Marie; (5) Simon de Cyrène est mis au service pour aider Jésus à porter sa croix ; (6) Veronica essuie son visage avec son voile; (7) Il tombe la deuxième fois ; (8) Jésus console les femmes de Jérusalem ; (9) Il tombe pour la troisième fois ; (10) Jésus est dépouillé de ses vêtements ; (11) Jésus est cloué sur la croix ; (12) Jésus-Christ meurt sur la Croix;(13) Notre Seigneur est descendu de la Croix; (14) Le Christ est déposé dans le tombeau.

Voici donc les 7 paroles de jésus sur la croix  (les sept dernières expressions de Jésus-Christ sur la Croix enregistrées dans les Écritures).

 

LA PREMIERE PAROLE de Jésus sur la croix

Parmi les 7 paroles de jésus sur la croix, la première est :

« Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. »
Luc 23:34

Jésus de Nazareth regarde de la Croix juste après avoir été crucifié entre deux criminels. Il voit les soldats qui l’ont moqué, flagellé, torturé, et qui viennent de le clouer sur la croix. Il se souvient probablement de ceux qui l’ont condamné – Caïphe et les grands prêtres du Sanhédrin. Pilate s’est rendu compte que c’était par envie qu’ils l’avaient livré (Matthieu 27:18, Marc 15:10). Mais Jésus ne pense-t-il pas aussi à ses apôtres et compagnons qui l’ont abandonné, à Pierre qui l’a renié trois fois, à la foule inconstante qui, quelques jours auparavant, le louait à son entrée à Jérusalem, puis exigeait quelques jours plus tard sa crucifixion ?

Pense-t-il aussi à nous, qui l’oublions quotidiennement dans nos vies ?

Réagit-il avec colère ? Non! Au plus fort de sa souffrance physique, son amour prévaut et Il demande pardon à Son Père ! Pourrait-il jamais y avoir plus d’ironie ? Jésus demande à son Père de pardonner, mais c’est par Son Sacrifice même sur la Croix que l’humanité peut être pardonnée !

Jusqu’à ses dernières heures sur terre, Jésus prêche le pardon. Il enseigne le pardon dans la prière du Seigneur : « Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous offensent » (Matthieu 6 :12). Lorsque Pierre lui demande combien de fois devons-nous pardonner à quelqu’un, Jésus répond soixante-dix fois sept (Matthieu 18 :21-22). Il pardonne au paralytique de Capharnaüm (Marc 2:3-12), la femme pécheresse qui l’a oint dans la maison de Simon le pharisien (Luc 7:37-48), et la femme adultère prise en flagrant délit et sur le point d’être lapidée ( Jean 8 : 1-11). Lors de l’institution de l’Eucharistie lors de la dernière Cène, Jésus leur dit de boire à la coupe : « Buvez-en tous, car ceci est mon sang de l’alliance, qui est répandu pour la multitude en rémission des péchés » (Matthieu 26:27-28). Et même après sa résurrection, son premier acte est de charger ses disciples de pardonner : « Recevez le Saint-Esprit. Si vous pardonnez les péchés de quelqu’un, ils sont pardonnés ; si vous retenez les péchés de quelqu’un, ils sont retenus » (Jean 20 :22-23).

« Chaque fois que vous êtes debout en prière, pardonnez, si vous avez quelque chose contre quelqu’un,
afin que votre Père céleste vous pardonne aussi vos offenses. »
Marc 11:25

 

LA DEUXIÈME PAROLE de Jésus sur la croix

Parmi les 7 paroles de jésus sur la croix, la deuxième est :

« En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi au paradis. »
Luc 23:43

Maintenant, ce ne sont pas seulement les chefs religieux ou les soldats qui se moquent de Jésus, mais même l’un des criminels, une progression descendante de la moquerie. Mais le criminel de droite prend la parole pour Jésus, expliquant que les deux criminels reçoivent leur juste dû, alors que « cet homme n’a rien fait de mal ». Puis, se tournant vers Jésus, il demande : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton royaume » (Luc 23 :42). Quelle foi merveilleuse ce pécheur repentant a en Jésus ! Ignorant sa propre souffrance, Jésus répond avec miséricorde dans sa seconde Parole, vivant sa propre béatitude – « Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. »

La deuxième Parole parle à nouveau du pardon, cette fois adressée à un pécheur. Tout comme la première Parole, cette expression biblique ne se trouve que dans l’Évangile de Luc. Jésus montre sa divinité en ouvrant le ciel pour un pécheur repentant – une telle générosité envers un homme qui ne demandait qu’à être rappelé ! Cette expression nous offre l’espérance du salut, car si nous tournons notre cœur et nos prières vers Lui et acceptons son pardon, nous serons aussi avec Jésus-Christ à la fin de notre vie.

« Et quand je serai élevé de terre, j’attirerai tout le monde à moi. »
Jean 12:32

 

LA TROISIÈME PAROLE de Jésus sur la croix

Parmi les 7 paroles de jésus sur la croix, la troisième est :

« Jésus dit à sa mère : « Femme, c’est ton fils. »
Puis il dit au disciple : « C’est ta mère. »
Jean 19 :26-27

Jésus et Marie sont de nouveau réunis, au début de son ministère à Cana et maintenant à la fin de son ministère public au pied de la Croix. John est le seul évangéliste à enregistrer la mère de Notre Seigneur Marie à la Croix. Le Seigneur se réfère à sa mère en tant que femme aux noces de Cana (Jean 2:1-11) et dans ce passage, rappelant la femme dans Genèse 3:15, la première prophétie messianique du Rédempteur, anticipant la femme vêtue du soleil dans Apocalypse 12.

Quelle douleur doit remplir l’âme de Marie ! Qu’est-ce qu’elle a dû ressentir en rencontrant son Fils alors qu’il portait la Croix sur la Via Dolorosa. Et puis elle a dû le regarder se faire clouer sur la croix. Une fois de plus, une épée transperce le cœur de Marie : on se souvient de la prophétie de Siméon lors de la Présentation de l’enfant Jésus au Temple (Luc 2,35).

Les êtres chers de Jésus sont avec lui dans l’évangile de Jean. Il y en a quatre au pied de la Croix, Marie sa Mère, Jean, le disciple qu’il aimait, la sœur de sa mère Marie la femme de Clopas, et Marie Madeleine. Il adresse sa troisième parole à sa mère Marie et Jean, seuls témoins oculaires des évangélistes.

Jésus s’élève à nouveau au-dessus de l’occasion alors qu’il prend soin de ceux qui l’aiment. Le bon fils qu’il est, Jésus est soucieux de s’occuper de sa mère. St. Joseph était visiblement absent. Saint Joseph n’était pas présent aux occasions familiales comme les Noces de Cana et était probablement mort avant le ministère public de Jésus, sinon il aurait été celui qui s’occuperait de Marie après la Passion de Notre-Seigneur. En fait, ce passage indique que Jésus était le seul enfant de Marie, car s’il avait eu des frères ou des sœurs naturels, ils auraient pourvu à elle. Mais Jésus se tourne vers Jean pour prendre soin d’elle.

Une autre phrase frappante indiquant que Jésus de Nazareth était un enfant unique est Marc 6:3, se référant à Jésus : « N’est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques et Joseph et Judas et Simon, et ne sont-ils pas ses sœurs ? ici avec nous? » Les termes frère et sœur en hébreu ou en araméen à cette époque, cela pouvait signifier soit un frère ou une sœur biologique, un cousin ou un parent, ou un frère ou une sœur spirituel. Or, si Jacques, José, Judas et Simon étaient aussi des fils naturels de Marie, Jésus n’aurait pas été appelé le « fils de Marie », mais plutôt « l’un des fils de Marie ».

« Voici que je fais toutes choses nouvelles. »
Apocalypse 21 : 5

 

LA QUATRIÈME PAROLE de Jésus sur la croix

Parmi les 7 paroles de jésus sur la croix, la quatrième est :

« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?
Matthieu 27 :46 et Marc 15 :34

C’était la seule expression de Jésus dans les évangiles de Matthieu et de Marc. Les deux évangiles ont raconté que c’était à la neuvième heure, après 3 heures d’obscurité, qu’il cria cette quatrième Parole. La neuvième heure était trois heures en Judée. Jésus de Nazareth accomplit la prophétie messianique du Serviteur souffrant du Seigneur (Ésaïe 53 :12, Marc 15 :28, Luc 24 :46). Après la quatrième Parole, Marc raconta avec un horrible sentiment de finalité : « Et Jésus poussa un grand cri et rendit son dernier soupir » (Marc 15 :37).

On est frappé par le ton angoissé de cette expression en contraste avec les trois premières Paroles de Jésus. Il se sent séparé de son Père. Ce cri vient du cœur douloureux du Jésus humain qui doit se sentir abandonné par son Père et le Saint-Esprit, sans parler de ses compagnons terrestres les disciples, qui « tous l’ont quitté et se sont enfuis » (Matthieu 26 :56, Marc 14 :50 ). Comme pour souligner sa solitude, Marc (15:40) a même ses proches « regardant de loin ». Jésus est maintenant tout seul, et il doit faire face à la mort par lui-même.

Mais n’est-ce pas exactement ce qui nous arrive à tous lorsque nous mourons ? Nous aussi, nous sommes tous seuls au moment de la mort ! Jésus vit complètement l’expérience humaine comme nous, et ce faisant, nous libère des griffes du péché.

Sa quatrième Parole est la première ligne du Psaume 22, et ainsi son cri de la Croix rappelle le cri d’Israël et de tous les innocents qui souffrent. Le Psaume 22 de David fait une prophétie frappante de la crucifixion du Messie à une époque où la crucifixion n’existait pas : « Ils ont transpercé mes mains et mes pieds, ils ont compté tous mes os » (22 :16-17). Le Psaume continue : « Ils se partagent mes vêtements, et ils tirent au sort pour mon vêtement » (22 :18).

Il ne peut y avoir de moment plus terrible dans l’histoire de l’homme que ce moment. Jésus qui est venu pour nous sauver est crucifié, et il se rend compte de l’horreur de ce qui se passe et de ce qu’il endure maintenant. Il est sur le point d’être englouti dans la mer déchaînée du péché. Le mal triomphe, comme l’admet Jésus : « Mais c’est votre heure » (Luc 22 :53). Mais ce n’est que pour un instant. Le fardeau de tous les péchés de l’humanité accable un instant l’humanité de notre Sauveur.

Mais cela ne doit-il pas arriver ? Cela ne doit-il pas se produire si Jésus veut nous sauver ? C’est par la Croix que le Plan Divin de Dieu son Père sera accompli (Ephésiens 1:7-10). C’est par sa mort que nous sommes rachetés. « Ceci est bon et agréable à Dieu notre Sauveur, qui veut que chacun soit sauvé et parvienne à la connaissance de la vérité. Car il n’y a qu’un seul Dieu. Il y a aussi un seul médiateur entre Dieu et le genre humain, le Christ Jésus, lui-même humain , qui s’est donné en rançon pour tous » (Premier Timothée 2:3-6).

« Il a lui-même porté nos péchés dans son corps sur la croix,
afin que, libérés du péché, nous puissions vivre pour la justice.
Par ses blessures, vous avez été guéri. »
Premier Pierre 2:24

 

LA CINQUIÈME PAROLE de Jésus sur la croix

Parmi les 7 paroles de jésus sur la croix, la cinquième est :

« J’ai soif. »
Jean 19:28

La cinquième Parole de Jésus est sa seule expression humaine de sa souffrance physique. Jésus est maintenant sous le choc. Les blessures qui lui ont été infligées lors de la flagellation, le couronnement d’épines, la perte de sang lors des trois heures de marche à travers la ville de Jérusalem sur la Via Dolorosa jusqu’au Golgotha, et le clouage sur la croix font maintenant des ravages.

L’évangile de Jean fait d’abord référence à la soif lorsque Jésus rencontre la Samaritaine au puits. Après avoir d’abord demandé « à boire », il répond à la femme : « Tous ceux qui boiront de cette eau auront de nouveau soif, mais ceux qui boiront de l’eau que je leur donnerai n’auront plus jamais soif. L’eau que je donnerai deviendra en eux une source d’eau jaillissant jusqu’à la vie éternelle » (Jean 4:13-14). Ce passage implique qu’il y a plus qu’une simple soif physique.

Jésus a aussi soif au sens spirituel. Il a soif d’amour. Il a soif de l’amour de son Père, qui l’a laissé sans aide pendant cette heure terrible où il doit accomplir sa mission tout seul. Et il a soif de l’amour et du salut de son peuple, le genre humain. Jésus a mis en pratique ce qu’il a prêché :

« Ceci est mon commandement, que vous vous aimiez les uns les autres comme je vous ai aimés. Un plus
grand amour n’a pas d’homme que celui-ci,
Qu’il donne sa vie pour ses amis. »
Jean 15 :12-13

 

LA SIXIÈME PAROLE de Jésus sur la croix

Parmi les 7 paroles de jésus sur la croix, la sixième est :

Quand Jésus eut reçu le vin, il dit : « C’est fini ;
et il inclina la tête et rendit l’esprit.
Jean 19:30

L’Évangile de Jean rappelle le sacrifice de l’Agneau pascal dans Exode 12 dans ce passage. Les soldats offraient du vin sur un brin d’hysope au Seigneur. L’hysope est une petite plante qui était utilisée pour asperger le sang de l’Agneau pascal sur les montants des portes des Hébreux (Exode 12 :22). Evangile de Jean raconte que ce fut le jour de la préparation, le jour avant la Pâque Sabbat réelle, que Jésus a été condamné à mort (19:14) et sacrifié sur la croix (19h31). Jean continue en 19 :33-34 : « Mais lorsqu’ils vinrent à Jésus et virent qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes »rappelant l’instruction dans Exode 12:46 concernant l’Agneau pascal. Il mourut à la neuvième heure (trois heures de l’après-midi), à peu près au même moment où les agneaux pascals étaient abattus dans le Temple. Le Christ est devenu l’Agneau pascal ou pascal, comme l’a noté saint Paul : « Pour le Christ, notre agneau pascal a été sacrifié » (Premier Corinthiens 5:7). L’Agneau innocent a été immolé pour nos péchés, afin que nous puissions être pardonnés. C’est désormais un fait accompli. Le sixième mot est la reconnaissance par Jésus que sa souffrance est terminée et que sa tâche est accomplie. Jésus est obéissant au Père et donne son amour pour l’humanité en nous rachetant par sa mort sur la croix.

La peinture ci-dessus est destinée à capturer le moment.
Ce qui était le jour le plus sombre de l’humanité est devenu le jour le plus brillant pour l’humanité.

Et les Évangiles en tant que groupe ont capturé ce paradoxe. Les évangiles synoptiques racontaient l’horreur de l’événement – l’agonie dans le jardin, l’abandon de ses apôtres, le procès devant le sanhédrin, les moqueries et les tortures intenses infligées à Jésus, sa souffrance tout seul, les ténèbres sur la terre et ses mort, clairement dépeinte à la fois par Matthieu (27:47-51) et Marc (15:33-38).

En revanche, la passion de Jésus dans l’Évangile de Jean exprime sa royauté et s’avère être son chemin triomphal vers la gloire. Jean présente Jésus comme dirigeant l’action tout le long du chemin. L’expression « C’est fini » porte un sentiment d’accomplissement. Dans Jean, il n’y a pas de procès devant le Sanhédrin, mais plutôt Jésus est présenté au procès romain comme « Voici votre roi ! » (Jean 19 :14). Jésus ne trébuche pas ou ne tombe pas comme dans les évangiles synoptiques, mais le chemin de la croix est présenté avec majesté et dignité, car « Jésus est sorti en portant sa propre croix » (Jean 19 :17). Et dans Jean, l’inscription à la tête de la croix est clairement écrite « Jésus de Nazareth, le roi des Juifs » (Jean 19:19). L’inscription INRI au sommet de la Croix est le latin Iesus Nazarenus, Rex Iudaeorum.

Quand Jésus est mort, Il a « remis » l’Esprit. Jésus a gardé le contrôle jusqu’à la fin, et c’est Lui qui a remis son Esprit. Il ne faut pas manquer le double sens ici, car cela peut aussi être interprété comme Sa mort a fait naître le Saint-Esprit.

L’Évangile de Jean commence à révéler le Saint-Esprit. Jésus mentionne l’ eau vive dans Jean 4:10 et pendant la Fête des Tabernacles se réfère à l’eau vive comme étant le Saint-Esprit dans 7:37-39. Au dernier souper, le Christ annonce qu’il demandera au Père d’envoyer « un autre Paraclet pour être toujours avec vous, l’Esprit de vérité » (14, 16-17). Le mot Paraclet est également traduit par avocat, conseiller, aide ou consolateur. « Mais l’Avocat, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit » (14, 26). Le symbolisme de l’eau pour le Saint-Esprit devient plus évident dans Jean 19 :34 : « Mais l’un des soldats lui transperça le côté avec une lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau. Le perçage de son côté accomplit la prophétie de Zacharie 12 :10 : « Ils me regarderont, celui qu’ils ont percé. Le perçage du côté de Jésus préfigure les sacrements de l’Eucharistie (sang) et du Baptême (eau),ainsi que le début de l’ Église.

« Mais vous recevrez la puissance lorsque le Saint-Esprit sera venu sur vous;
et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. »
Actes des Apôtres 1:8

 

LA SEPTIÈME PAROLE de Jésus sur la croix

Jésus s’écria d’une voix forte :
« Père, je remets mon esprit entre tes mains.
Luc 23:46

La septième Parole de Jésus est tirée de l’Évangile de Luc et est adressée au Père céleste, juste avant sa mort. Jésus rappelle le Psaume 31 :5 – « Entre tes mains je remets mon esprit ; tu m’as racheté, ô Seigneur, Dieu fidèle. Luc plaide à plusieurs reprises l’innocence de Jésus : avec Pilate (Luc 23:4, 14-15, 22), à travers Dismas le criminel (par légende) (Luc 23:41), et immédiatement après sa mort avec le centurion – « Maintenant, quand le centurion vit ce qui s’était passé, il loua Dieu et dit : « Cet homme était certainement innocent » (Luc 23:47).

Jésus a été obéissant à son Père jusqu’à la fin, et sa dernière parole avant sa mort sur la croix était une prière à Son Père.

La relation de Jésus-Christ avec le Père est révélée dans l’Évangile de Jean. « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » (Jean 1:1). « Et le Verbe s’est fait chair et a habité parmi nous, plein de grâce et de vérité ; nous avons contemplé sa gloire, gloire comme du Fils unique du Père » (Jean 1:14). A la fête de la Dédicace, il remarqua : « Le Père et moi sommes un » (10h30), et encore à la Dernière Cène : « Ne croyez-vous pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ? que je vous parle, je ne parle pas de moi-même. Le Père qui habite en moi fait ses œuvres » (14:10). Et Il peut revenir : « Je suis venu du Père et je suis venu dans le monde ; de nouveau, je quitte le monde et je vais au Père » (16 :28). Et dans sa Prière avant sa Passion, il appelle à l’unité : « Saint-Père, garde-les en ton nom que tu m’as donné, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un » (17, 11).Jésus-Christ accomplit sa propre mission et celle de son Père en croix :

« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui
ne périsse pas mais ait la vie éternelle. »
Jean 3:16

Alors qu’en pensez-vous de ces 7 paroles de jésus sur la croix ?

1 Nouveau Testament de Navarre – Version standard révisée de la Sainte Bible . Four Courts Press, Dublin, Irlande, 2001.
2 Évêque Fulton J. Sheen. Les sept derniers mots : le message de la croix . Garden City Books, Garden City, New York, 1952.
3 St. Alphonsus Liguori. Le Chemin de Croix. Barton Cotton, Baltimore, Maryland, 1977.
4 Pape Jean-Paul II. L’Évangile de la vie , l’encyclique Evangelium Vitae , Times Books, New York, 25 mars 1995.
5 Ignace De La Potterie. L’Heure de Jésus : La Passion et la Résurrection de Jésus. Alba House, Staten Island, New York, 1989.
6Saint Thomas d’Aquin. Summa Theologica , Troisième Partie – La Passion du Christ. Traduction : Pères de la Province dominicaine anglaise, 1920. Christian Classics, Allen, Texas, 1981.
7 Martin F, Wright WM. L’évangile de Jean . Baker Academic, Grand Rapids, Michigan, 2015.